Il est tard
Il faut repriser deux ou trois poèmes
Pour une revue littéraire
Il y a des paroles
Qu’il faut recoudre
Pour l’éditorial d’un journal
Il y a quelques paroles sérieuses
Qu’il faut rapiécer
À la force du dé
Aux épaules d’un commandant
Le bout des mes doigts est blessé
Je remets ton poème à demain
De peur qu’il ne soit taché de sang
Et que tout ce que je compose ne t’aille pas bien
Demain je resterais éveillée
Je coudrais
Mon meilleur poème
À toi
Sara Mohammadi Ardehali
avec l'aide de Fatemeh et Régis